Re: Gala des rencontres

**Niiz** Ven 20 Juil - 20:40

J'ai hoché la tête et les ai laissé faire. Cette confiance aveugle qu'ils m'accordent fait couler un froid sur mon échine. Seuls me rassurent nos deux étrangers, qui conservent pour seules idées celles qui sont leurs. Les voici tous partis; me voilà seule entourée par les lieux grouillants et noirs de monde. La porte est toute proche, mais le bruit qu'ils font tous arrête toute vie au seuil de la salle: rien du dehors ne nous parvient plus. Peut-être y a-t-il quelques cris et caquètements de volaille effarouchée comme il y en a ici.

Une détonation, et tous se tassent. Le Monde s'arrête. Puis à nouveau quelques clameurs larmoyantes éclosent çà et là, plus hésitantes, plus honnêtes. Ils sont tous immobiles et cherchent la source de ce bruit avec un mélange d'espoir et de terreur; de curiosité et d'angoisse. Les gardes ne contreviennent pas aux ordres qui leur ont été donnés, mais leurs phalanges se crispent sur la garde de leurs armes. Quelques serviteurs, soucieux de ne pas se mêler à ces “paraiges” plus hauts que le leur et aux coups qu'ils pourraient leur donner, se sont rassemblés dans le même coin de la pièce, et observent. Dans l'angoisse, ils attendent que soit leur tour. Et au milieu de cette cohue qui fourmille, il y a moi; une fois encore, je vais à contre-courant. Je sens mon cœur qui se comprime, tout de panique; il semble tenter de rattraper les battements qu'il a laissé en suspend quand a raisonné le coup de feu. Je ne bataille pas assez fort néanmoins pour éviter d'être rejetée à l'intérieur comme une simple poupée de chiffons.
Je trébuche, tangue, et chois. Avoir tant vu le sol en si peu de temps finit de me convaincre de mon inutilité. À quoi me sert-il d'être princesse et même déesse si je ne suis pas même capable d'aider quiconque ici?

☙ • ❧

La balle aurait dû l'atteindre au crâne; comme elle dévia, elle toucha le couteau qu'il avait dans l'épaule. La douleur qu'il fit en se biaisant dans la plaie lui fit croire d'abord qu'il avait été touché par la balle; ce qui n'empêcha pas un nouveau flot de sang arrosa sa chemise et l'armure du Chevalier Noir.

C'était déjà à peine s'il percevait encore sa route; sa course, déjà irrégulière, s'affaissait par moment. L'urgence cependant—bien qu'il ne savait plus laquelle précisément—lui donnait chaque fois assez de force pour ne pas se laisser glisser dans les Limbes et ne plus être qu'un poids mort.

Ses propres tremblements étaient ce qui menaçait le plus de le faire tomber, la douleur commençant à se faire vague; mortellement lointaine.

☙ • ❧

Je me relève en tremblant et recule. Là où nous sommes encore le plus en sûreté, c'est bien ici—bien que je tirerais volontiers les oreilles de l'arriéré qui a vérifié les invitations et identités de ce soir. Les ennemis, ou se sont échappés, ou attendent que je m'en aille pour parachever leur attaque. Si je me dis qu'elle a été mise en échec, je prends quand même la précaution d'observer tout à mon entour; il n'y a rien. Je donne encore quelques directives à plusieurs gardes qui ne s'occupent pas des portes; les éparpille; refais face au mur de plèbe qui encombre la porte. Je ne peux que rester là à me ronger les sangs et espérer que tout se passe au mieux… Inutile.

**Stryfe** Dim 5 Aoû - 1:10

Tout se passa trop vite, mais trop lentement. Trop vite pour réagir de quelque manière appropriée, mais d'une lenteur agonisante qui permit à Rhondo de tout enregistrer. Tout. Il vit l'assassin arriver, son sourire au visage et arme en main, sans pour autant pouvoir l'empêcher de tirer. Il vit la demoiselle humaine dévier sa balle avec son propre projectile et le terrasser de quelques coups bien placés. Il vit la balle renfoncer la dague dans l'épaule d'Illias, manquant son coeur de seulement quelques centimètres. La blessure saignant profusément maintenant, et le jeunôt ne pût s'empêcher de crier de douleur. Puis, ses yeux devinrent vitreux comme il semblait perdre conscience.

-Non, non, non! lâcha Rhondo.

Mais peu importe ses lamentations, le jeune homme ne tint plus sur ses pieds et Rhondo ne pût que s'agenouiller pour le tenir convenablement.

-Merde! Illias! hurla Rhondo. Ce n'est pas le temps de tomber dans les pommes! Hé!

Il tappota doucement mais fermement les joues du jeune homme, tantant de le maintenir conscient, mais il ne réagissait pas.

-Oh, merde... Non... se pleigna Rhondo.

Vivement, il se tourna vers l'humaine, son seul espoir en cet instant.

-Demoiselle! demanda-t-il gravement. Pouvez-vous lui administrer les premiers soins?

**Xena Escelya** Jeu 20 Sep - 17:03

J'accourais donc pour tenir le jeune dont l'état s'était aggravé et regardais le Chevalier pour lui répondre... non en fait je ne savais pas quoi lui dire. Je faisais simplement s'agenouiller et regarda la blessure de plus près. Bon sang... je ne suis pas guérisseur je ne peux pas lui venir en aide... à moins que... je regardais ma lame...

"Désolé, je ne suis pas guérisseur... mais..."

Je levais mon épée, la posa à plat contre la lame de façon perpendiculaire et j’agrandis seulement très légèrement l'entaille provoquer par la lame alors que mon épée brillait. Comme une pommade, la blessure émit une légère lueur lumineuse ce qui finit par stopper l'hémorragie provoquant une fine couche protectrice mais hélas fragile.

"Bien... je n’aurais pas cru que ça aurait fait ça mais... t’en mieux... Dépêchons nous !"

Nous n'avions pas de temps à perdre. Je prenais le bras du jeune pour le soulever, visiblement ayant subi une perte de conscience et m'avança donc dans le couloir sans attendre. Il était vrais que j'avais toujours réussit à me débrouiller seule durant ces dernière années... mais jamais encore je n'avais été aussi gravement blessé. Nous ne pouvions pas nous permettre d'attendre même si... j'avais peur que notre transport vers le port ne le tue et que la plaie se rouvre alors que la lame est toujours en lui. Le forçais le pas pour qu'il ne traine pas. Je préférais fuir l'endroit le plus vite possible limite de les abandonner là... mais, je ne pouvais pas.
Descendant des marches, traversant des couloirs nous arrivions enfin dehors et je vis les pavillons au sommet des mat loin au-dessus des toits... on avait encore du chemin. Je me dis qu'on se fera sans doute voilement aborder par des agresseurs car nous étions habiller richement (même si pour ma part je n'avais plus que mes vêtement en lambeaux).

Je pris une grand inspiration... nous ne tardions pas à arriver au port et je regardais les bateau.

"Le quel est-ce ?"

**Warui & cie** Mer 17 Oct - 21:12

"Gardez un oeil sur elle et sous sédatifs"
"Oui, votre Majestée!"

Deux formes courraient dans le palais. Ils s'étaient éloignés de l'action mais les jumeaux devaient y revenir. La panique était encore installée dans la foule, ils devaient écarter les gens à coups de bras. Keiko surtout, Michë étant sous forme de renard blond se faufilait entre les jambes. Plus rapide que sa soeur de cette façon, il lui montrait la voix en suivant l'odeur des deux invités et de la cible du chaos. Le renard accéléra la cadence quand l'odeur du sang se fit plus imposante.

"Quel côté?"

L'Hybride émit une sorte de jappement en tournant à la droite. Ils se rapprochaient, libres de leurs mouvements et sans doute plus rapide que la moyenne des mortels. Le corps immobile d'un Farïd attira leur attention. Michë renifla. Poudre. Ce type sentait la poudre. Il fourra son museau dans les vêtements et autour pour trouver le pistolet laissé là. Keiko le prit dans ses mains.

"S'il a atteint sa cible les chances sont minces..."

Il devait être trainé par d'autre. L'Humaine traça un Trait de paralysie pour garder le Farïd à sa place. Des infiltrés dans la salle gardée qui voulaient tuer, ce qui était aux yeux de tous, un jeune chevalier en attaque de masse kamikaze et un armé d'une arme à feu. Arme à feu. Keiko fronça les sourcils. Elle parlerait plus tard. Mais... pourquoi des assassins, aussi mauvais soient-ils, pour Adrien? Car c'était Adrien qui était visé! Personne n'avait attaqué de front la famille royale! Adrien.... elle ne savait rien de lui. Elle connaissait pourtant tous les jeunes nobles, elle était l'enseignante de magie...

"Ils doivent pas être loin... le port est près..."

Keiko se remit à courir, imitée par Michë, silencieuse comme une ombre. Une fois dehors, ils sautèrent de bâtiment en bâtiment pour avoir une meilleure vue. Ils étaient près du port! Les trois! Les jumeaux descendirent et les rejoignèrent. Le Farïd, pas Rhondo, était en très mauvais état. Il saignait abondamment. Keiko se pencha sur la blessure, illuminant ses mains, en posa une sur la plaie tout en retirant la lame.

"Qu'on ne se demande plus pourquoi Maman n'a jamais de cicatrice, dit-elle d'un ton léger en réparant les tissus. Il a perdu beaucoup de sang... encore un peu et il était au point de non-retour..."[/color]

Michë reprit sa forme normale et prit Adrien sur lui, débarassant Rhondo et Xena de son poids. Keiko voulu l'arrêter, lui demander de garder Adrien. Son frère n,avait visiblement pas fait les mêmes connections que lui. Pour lui, Adrien était le pourquoi sa mère avait été blessée et il voulait le jeune homme loin de lui pour ça. Keiko le retint et traça un petit motif sur la nuque d'Adrien et après accepta de le laisser partir.

"Ok..... bateau maintenant..."

Il se tourna vers les vaisseaux de bateau et geula:

"Heille! C'est quel bateau pour Amsya?"

Sur le pont du bateau le plus éloigné se montra un grand Farïd à la fourrure orange qui leur fit signe. Michë s'y dirigea tout de suite. Le gars n'était pas des mieux habillé ni le plus amical mais il faisait l'affaire. C'était une question bête et simple. Si Adrien était leur contact, les autres se seraient manifestés. Ce devait être ce bateau-ci. Michë déposa Adrien sur le pont, s'assurant que la plaie était bien fermée puis s'éloigna du bateau qui prit cap sur la Mer sous le yeux.

"Une chose de règlée. Maintenant, vous deux"

L'Hybride regarda Xena et Rhondo.

"Temps de faire sortir d'ici et vite avant qu'on pose trop de questions"

Un immense dragon bleu descendit du Ciel, portant un grand sac et un Troll.

"Vous vous changerez à Nelta mais pour le moment, montez!"

Sur le dos de Ryuu, Michë demanda discrètement à sa soeur pourquoi un Trait.

"Pour mieux pouvoir le retrouver..."

(Clos)

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