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Niiz, alias Maln'synyramirnaya

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Niiz, alias Maln'synyramirnaya Empty Niiz, alias Maln'synyramirnaya

Message  Niiz Sam 31 Juil - 9:47

Identité
Prénoms : Nolshira, Zémora (connus de peu)

Surnoms : Niiz = Flocon (affectueux), Maln'synyramirnaya = Celle qui précède l'orage (par les Fabulois, péjoratif), Rose des Vents (parmi les dieux), la Richarde, Boussole, Zémylua = la sensible (rare)

Espèce : Farî'disaess

Rang désiré : Rose des Vents

Age : vers 200 ans, 17 en apparence (approximatif).

Sexe : ♀

Continent : Sybala, bien que... volatile.

Date de naissance : 23 septembre 1374, équinoxe d'automne.

Lieu de naissance : Galacocy- Mérén, une cité sous sa banquise.

Apparence :
Physique : Sa petite taille (1m55) la fait passer pour une jeune farïd tout juste pubère, mais les peines ont renforcé son regard et son tatouage faciale semblant un tracé de larmes d'un blanc presque lumineux descendant jusqu'à sa mâchoire, à la façon des guépards, lui offre un air sauvage, souligné par une chevelure ondulée noués en longues nattes aux entrelacs soignés. Sa fourrure est légèrement plus épaisse que la moyenne des farÿd et est d'un noir d'encre, au touché et à la brillance de soie, parsemée de petites tâches blanches (cf pouvoirs). Son museau, petite tache rosée perdue dans la nuit de son poil, est la seule parcelle de peau qui peut donner une indication quant à son état d'esprit, car se colorant facilement sous le coup de la gène ou de la colère. Ainsi, si elle cherche à le dissimuler de quelque façon que ce soit, c'est que notre petite farïd a quelque chose à cacher. Ses grands yeux d'améthyste cerclés de longs cils blancs rendent son faciès très expressif, accompagné de ses mimiques corporelles souvent explicites, comme de sa voix haute en reliefs. Comme tout farïd, ses crocs sont tranchants, bien que moins que celles d'un animal exclusivement carnivore. Avec le temps et sa croissance défaillante, son poids s'est aussi difficilement réparti, mais ses rondeurs sont de muscles, avec un entraînement physique constant privilégiant vitesse et endurance à la force brute. Sa vue est un brin plus perçante que la moyenne et l'aide à se repérer dans les cieux. Sur son dos est représenté le symbole de l'infini, là où apparaissent ses ailes, blanches, vastes et puissantes, qu'elle ne peut faire disparaître quand elles sont blessées. Pour ne pas les entraver, Nolshira ne se vêt que de décolletés dorsaux qu'il peut lui arriver de couvrir d'une pèlerine ou autre équivalant. Elle aime tout particulièrement les étoffes blanches ou rouges, ainsi que les tissus riches. Même si de coupes simple et généralement sans motifs, ses vêtements, ses bijoux (breloques aux oreilles, torque et bracelet) et ses tatouages lui ont laissé le désagréable surnom de Richarde, bien qu'en l'ensemble inspire davantage un certain exotisme plutôt qu'une impression de pompeuse noblesse. Sa démarche est souple et silencieuse grâce à ses coussinets, sous ses pattes. Celles-ci sont devenues froides des suites de ses études en tant que signeuse, s'accordant avec sa personnalité profonde. Sa queue, étrangement fine et souple, est parfaitement préhensile, lui permettant une bonne prise lorsqu'elle décide d'escalader le mât, éraflé de ses nombreux coups de griffes.

Sur ses paumes et ses poignets subsistent quelques cicatrices, souvenir d'une période volontairement oubliée de sa vie et de ses tentatives toujours infructueuses de suicide.

Enfant, Niiz avait la manie de s'ébrouer à chaque décision prise ; elle s'est progressivement fait suppléée par un sobre hochement de tête, bien que parfois assez brusque.

Objets : Une hallebarde automatique neltaine dont elle ensorcelle les flèches à diverses fins (ou s'amuse à les rendre explosives), solidement attachée par de nombreuses lanières de cuire à son avant-bras gauche (c'est tellement plus facile de recharger avec la main droite), un katana nacarat (dont elle ne se sert jamais), un couteau dentelé à lame droite, une paire de serpes, une paire de mitaines en soie rouge, longue et évasées, diverses pièces d'armure en cuir souple teint (généralement blanc ou rouge), des bracelets en bois pour protéger ses poignets, sa cheville droite et sa queue, comportant quatre grelots chacun pour ses sorts en tant qu'écouteuse (magie des sons), ainsi que de nombreuses breloques à ses oreilles (deux anneaux, une créole, un grelot, deux clous) et des rubans à ses nattes, pourvus, eux aussi, de grelots. À son coup, un torque d'argent où est attaché par un anneau un médaillon en améthyste, reçu de sa mère, dont elle ne se sépare jamais (semblable à celui d'Arielle qui, elle, en possède un d'or et de saphir. Il s'agit d'un héritage familial). Sa cheville gauche est pourvue d'un ruban rouge. Évidement, hormis ses bijoux, elle ne garde pas constamment la totalité de cette artillerie sur elle. Ses vêtements de prédilection : pèlerine de soie rouge brodée, haut à queue de pie et pantalon court bouffant serré aux genoux blancs.

Mentalité :
Caractère : Nolshira est quelqu'un de, disons le franchement, très particulier à ses heures. Elle aime faire passer ses messages en langue ancienne, particulièrement quand vient l'énervement. Ses colères sont le plus souvent froides et acerbes, sous contrôle, mais un rien suffit pour que survienne un débordement explosif, vite tut après que le coup soit parti. Elle joue les durs sous l'œil de l'équipage, grondant comme l'orage, jouant sur la hiérarchie ou affligeant les sanctions les plus tordues à tout matelot qui aurait failli (ce peut-être de la trahison au bouton de chemise mal cousu) et participe aux pillages avec une mine intéressée, une frimousse de mercenaire. Alors, elle montre la part la plus sadique d'elle-même, allant parfois jusqu'à se défouler sur le premier venu. Tout cela est une façade qu'elle se plaît à rompre une fois seule dans sa cabine ou au cours de débats privés.

Sur la terre ferme s'exprime une Niiz bien plus douce et moins machiavélique. Elle prend la défense de ce en quoi elle a confiance avec verve et passion, montre pleinement son goût prononcé pour la musique et son dénigrement des biens matériels, ainsi que son incompréhensible générosité : la plupart de ce qu'elle amasse au cours de ses mises à sac revient à des orphelinats ou à des connaissances dans le besoin, agissant dans le plus parfait anonymat et surtout... le plus grand secret. Les minois enfantins sont sa plus grande faiblesse inavouée. Ce petit cœur tendre dissimulé par-derrière une pellicule de force apparente ne manque jamais une occasion de s'affirmer, comme dans le cas de son oiseau, Fadwa, sur qui s'abattent tous ses débordements affectifs, le pouponnant parfois jusqu'aux extrêmes limites du « très » avant que ce ne devienne du « trop » (il n'est arrivé qu'une fois à Fadwa de se retrouver affublé d'un énorme flot autour du cou). Nolshira adopte le plus clair de son temps une attitude condescendante, aimant à se pavaner çà et là au nez de tous. Avide de provocation, cela l'entraîne parfois à modifier son apparence de façon indélébile, comme de se tatouer à l'azote ou de se percer les oreilles. Une petite manie excentrique qui cache avec brio une personnalité plus inhibée et sauvage, prise par conséquent pour de la froideur. Son amour des siens est sans bornes et la facilité qu'elle a d'accorder sa confiance en font quelqu'un de fort rancunier qui dira ne pardonner qu'une fois, mais restera ensuite sur ses gardes.

Maline, induire les gens en erreur est un de ses passes-temps favoris. Elle se conduit avec légèreté et candeur, usant parfois de peu de réflexion. Toute émotion un peu trop vive peut amener chez elle à un véritable feu d'artifice, dénué de tout contrôle, contrastant fort avec son habituelle discrétion. Fidèle à sa famille (qu'elle pense d'adoption) elle se battrait pour elle jusque dans la mort et peut montrer des penchants infiniment cruels s'il venait à leur arriver malheur. Son ego compense sa taille : elle ne veut en aucun cas avoir de comptes à rendre avec qui que ce soit, et encore moins avec sa famille.

Ses passions : Les sciences. Elle a à leur égard une passion dévorante et est une des pionnières en la matière, sur Sybala. La magie est aussi l'une de ses branches de prédilection. Elle adore voler et partir explorer Févlia lors de ses promenades en bateau, ainsi que de piller les nobles de Fabulya, ou de faire des dégâts du côté de sa police. Sa famille est son bien le plus précieux. Les fêtes la sortent de sa réserve, et révèlent au monde sa passion dévorante de la danse et des sons. Elle adore nager, et est étonnement habile dans le milieu aquatique...

Ses aversions : Que l'on s'en prenne aux siens. Les moustiques, les lieux exigus, les armes longues, qu'on souligne ses faiblesses, les échardes, l'altitude, le bateau qui grince au décollage, les lieux en hauteur, qu'on pointe une flèche sur elle, les petits-pois...

Rêve, but : Adopter Flor et Nube, retrouver les traces de sa mère.

Capacités :

Pouvoirs : En bonne Rose des Vents et comme toute navigatrice qui se respecte, notre chère farïd ne se perd jamais. Fait curieux, qui plus est, sa fourrure noire est parsemée de petites taches blanches, toutes correspondantes à une étoile, elles sont donc lumineuses en soirée, mais ne font que renvoyer la lumière de jour, telles des goutelettes ou des... flocons. Elles sont simplement blanches et mates les jours de maladie. Leur emplacement peut changer d'un hémisphère à un autre. Autre pouvoir souvent négligé, Niiz est capable de modifier le climat — ce don est néanmoins si négligé que c'en est insensible. Magicana de l'Air, Nolshira a perdu ses capacités de lévitation et de téléportation des suites de sa noyade, dans sa petite enfance, et ne les recouvrira jamais, bien qu'elle puisse toujours manipuler le vent et user de télépathie – don très développé chez-elle, puisque pouvant aller jusqu'à la manipulation de petits êtres, dont l'intelligence peut varier du moucheron à la pie. Tout être manipulé (un à la fois, sinon il faut attendre la mort du premier) aura alors l'immortalité et la capacité de ressusciter. L'animal ne peut alors mourir que de la main d'un dieu ou d'un demi-dieu, ou simplement de s'être fait gober. Niiz peut aussi voler, en faisant apparaître ses ailes blanches, d'assez grande envergure pour lui permettre le port d'une charge plutôt importante sur de longs trajets. Ses pouvoirs se déclenchent par écoute et signature (utilisation de sons et de danse) qu'elle aime unir et sont donc affaiblis quand est prononcé le nom de Nolshira, traité comme sa véritable identité. Elle montre une incroyable sensibilité à son environnement et peu communiquer aux dieux Inaccessibles de sa famille.

Point faible : Elle tombe assez facilement dans les pièges les plus simples, surtout quand sont touchés ses alliés, sa famille, ses amis : elle agit alors sous le coup de la colère, du désespoir. Les armes longues l'handicapent. Elle supporte très mal la chaleur et est obnubilée par son acrophobie, quelle que soit la situation.

Point fort : Sa sensibilité lui offre une certaine... prescience, en combat, tant que l'ennemi n'est pas trop rapide ou discret. Ses réactions sont imprévisibles... en plus, c'est une déesse : en somme, increvable.

Relations :
Amis : /
Meilleur ami : Fadwa.
Ennemis : La police fabuloise et « quelques » nobles.
Neutre : Elindwë (qu'elle respecte sans vraiment connaître).
Connaissances : Quelques drows commerçants qu'elle n'hésite pas à taquiner avec ses avancées technologiques, Xena.
Amant : /
Amoureux : /
Famille** : Flor & Nube, Rouna Connor, Goldor Jamed, Dante Boïss.

Compagnon : Fadwa est un de ces oiseaux au si beau plumage qui, par le passé, peuplaient les ciels de Sibala par nuées et avaient une intelligence qui était presque comparable à celle des farÿd : ils étaient leurs messagers, conversaient avec les espèces humanoïdes. Jusqu'au jour malheureux où ils perdirent la voix, conservèrent leur chant pour leurs seuls pairs, jusqu'à ne plus être que de simples oiseaux. Mais Lumen est bien différent d'eux, bien qu'il ait lui aussi abandonné tout style de vie « civilisé » pour évoluer dans le temps et faire survivre l'espèce : une boule de plumes sans le moindre sou de jugeote, tout juste bon à chanter ses petits hymnes, mais pour un maître à qui il dévoue son existence entière : Niiz. Fadwa est un oiseau semblable à un rouge-gorge ou à une mésange aux ailes et à la cervelle de colibri, au plumage immaculé et aux yeux noirs. Il a un petit air vif et – étrangement – il peut s'illuminer et voler bien plus vite et longtemps que n'importe quel rapace. Sa seule autre capacité est de pouvoir absorber les sortilèges qui lui sont jetés puis de les renvoyer, peu avant d'éclater (dans un nuage de plumes et de duvet blancs, s'accompagnant d'une détonation et d'étincelles). Nolshira est sa source d'immortalité et de pouvoir (ceux sus-cités, pas bien puissants, mais parfois utiles) depuis le jour où, par inadvertance, elle a pénétré son esprit et réussi à le contrôler. Déjà cette espèce avait retrouvé son QI d'oiseau-mouche...
..................................................................................................................................................................................................................
* directs et/ou vivants
** indirects et à mentionner


Dernière édition par Niiz le Sam 29 Oct - 23:26, édité 1 fois
Niiz
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Message  Niiz Sam 31 Juil - 12:08

Histoire

Famille* : Clioma, farïd bleu ciel, mère mortelle – Shile, farïd blond magicano, père mortel (r.e.p.) – Arieru, farïd bleu saphir magicana du feu, cousine germaine côté mère, déesse du Foyer – Warui/Seras Yseldra, farïd, cousine germaine côté mère, déesse du Courage (déchue) – Dresla, farïd bleu saphir, magicana du feu, ancêtre directe et cousine germaine degré côté mère, déesse de la Lune – Cirrus, farïd blanc, magicano, cousin au premier degré côté mère par alliance – Sombros, cousin au premier degré par alliance côté mère, dieu déchu – Azera, farïd bleu saphir, magicana des Esprits, cousine second degré côté mère – Kaéra, farïd bleu saphir, magicana du feu, cousine second degré côté mère – Kira, farïd « putois », cousine second degré côté mère, déesse – Michë, hybride « faridantrope », cousin second degré côté mère – Keiko, humaine, cousine troisième degré côté mère – Seras Hinoma, farïd noire, cousine second degré côté mère... pour ce qui est de l'âme.

Son passé : cf >>ici<<
DE SON ENFANCE elle ne conserve à l'esprit que les matins à la fraîcheur vivifiante, au calme serein. Des images de méandres de glace et de roc lui reviennent ensuite en mémoire, puis son cheminement progresse, en douceur. Il serpente entre les instants passés avec mère et père, entre les échos des voix des villageois marchandant au-dessous du quartier résidentiel et les cris des enfants qui jouent, s'amusent dans les ruelles. Ils sont si insouciants ; jouer fait partie entière de leur être, un besoin immuable, au même titre que dormir ou se nourrir. Ces rejetons grouillent sur les places et dans l'avenue. Elle les observe avec envie, aimerait tant les rejoindre...

C'était il y a bien longtemps. À cette époque, elle ne devait avoir que trois ans – moins, peut-être. Depuis ses premières inspirations, toujours avait-elle connut ces murs taillés, primitifs, dirait-elle aujourd'hui. Ses parents ne cessaient, depuis
(« Si vive, si douce ! »)
de parler d'elle. Elle, cette enfant qui regardait toujours vers le ciel, profondément rêveuse. Comme si elle pouvait de ses yeux percer la voûte de gel qui les séparait de l'espace, du temps. Du dehors. Son nom, elle ne l'eut que tard : déjà, elle trottait dans la pièce, aérienne, renversait avec une maladresse toute volatile les chaises qui entravaient son passage décidé... avant d'en traîner la carcasse gisante à sa place, s'excusant d'un sourire de vent, aussi doux qu'un zéphyr. Elle était tout une brise de joie et de bonheur. Alors, cette belle reçu ce nom – son nom : Nolshira. L'air. Le temps passe. Sa mémoire fuit, se perd dans l'oubli, rongé par les ans. Nolshira se souvient de cet autre jour. L'enfant avait grimpé sur une chaise pour regarder plus loin par la fenêtre, avoir vue sur les rues et bâtiments publics. Et alors
(... la vue était bien plus belle que ce que j'avais cru.)
elle avait franchit les bords de la fenêtre d'un bond, aérien, comme savait si bien le faire. Le cris de sa mère tout juste éveillée avait percé l'atmosphère ensommeillée de la Ville Close, qui même en ce petit matin les gardait captifs. La jeune mère, effarée, s'était précipitée à la fenêtre, rejointe par son époux. Ils avaient cherché leur petite, noyés de terreur,
(« - me fera mourir, un jour, tellement elle est casse-cou ! »)
quand ils la virent, battre péniblement des ailes, suspendue entre vie et mort, entre ciel et terre. Elle volait. Aidée de deux petites ailes immaculées qui battaient l'air avec frénésie, elle faisait face à leur fenêtre, angelot au sourire pur. Zemora. L'ange. D'où ce second nom. Elle se souvient des contes de sa mère qui lui esquissaient les bords d'un monde merveilleux. Elle se souvient de ce Nascarian si souvent décrit, de cette Sibala si vaste et belle. Ainsi Nolshira se créa-t-elle son oasis de rêves, un jardin secret où croissaient les plantes de l'espoir, où inspiraient ses songes, ces ombres soudain de chair et de vie. Mues de contes.

L'aube poindait, accompagnée de son halo bleu. Ici, tous la sentaient affleurer trop tôt. Les jours étaient longs et s'éternisaient. Mais en ce matin, l'effervescence toute nouvelle du village étourdit la petite noiraude qui tenait la main de sa mère. En orée du lac patientaient une trentaine de barques. Dans un état second, elle se sentit levée dans les airs, puis la chaleur et la douceur du buste maternel : ils embarquèrent. Selon son père, il s'agissait d'un jour de révolution, une date qui marquerait à tous leur existence. Le jour où enfin, tous reverraient le ciel, sentiraient le vent... à nouveau. Shile, son père, pris alors les rames, aidé d'un autre chef de famille. Cette autre famille qui les accompagnait. Une des pièces mémorielles qu'avait laissé s'échapper Nolshira dans le néant. Elle clôt ses paupières sur son regard d'améthyste, côtoyée dans sa route vers le sommeil par la voix de sa mère qui chantait, tout bas, si bas... Elle imagine alors son père conduire la barque, mener ces deux familles vers le tunnel, suivre les quatre esquifs de tête qui le pénétraient. La quiétude sinistre qui s'installa ensuite autour de la nacelle... avant le terrible grondement des parois qui s'écroulèrent.
Elle sentit le froid la transir.
L'air la quitta.
Le monde sombra.

Son père lui avait dit
(« - tout ça, c'est à cause de ce foutu prêtre, de ce- »)
qu'il avait plongé, dans l'espoir de les sauver, elle et sa mère, il s'était jeté dans ces flots, si froids qu'ils avaient mené bien des pêcheurs à leur fin. Mais il n'eut pas la chance de retrouver son épouse ; fut convaincu d'avoir laissé mourir leur fille. Nolshira. Elle.

La chaleur d'un feu lui parvint. Elle la sent même lui revenir d'entre ces âges. En douceur, la langue de sa mère venait lui faire sa toilette. L'enfant conservait ses yeux clos, comme consciente de la cruelle vérité, mais désireuse, si désireuse d'y croire encore un peu. De croire en cette si belle illusion, de la faire vivre. Mais il ne s'agissait pas de sa mère. Ce serait Minla. L'élémonte qui lui tint lieu de mère pendant de nombreuses années à venir, au cours de bien des nuits et d'orages qui suivrons à cette antique tragédie.

ELLES QUITTÈRENT GALACOCY, s'aventurèrent sur les routes qui mènent à Nelta. La Nelta d'antan, le refuge de la magie et des êtres ancestraux, un monde de bien déchiré par la guerre, alors bien à lui. L'élémonte portait Nolshira sur son dos, dans sa gueule, ou la regardait vagabonder autour d'elle, intriguée par sa queue feuillue. Le voyage apportait tout un lot de nouveautés à la noiraude, qui jamais n'avais vu de neige ou d'arbres si grands. Le ciel s'étendait si loin au-dessus d'elle, les lacs s'étiraient parfois parfois jusque très loin sur l'horizon, et portaient alors le nom d'océans, les rivières des grottes de la banquise australes devinrent ensuite fils d'eau aux côtés de si vastes fleuves, ... Qu'étaient les fleurs, elle ne le sut que bien plus tard encore. Mais elle vit et envia les oiseaux, ces êtres qu'elle pense encore si semblables à elle car si avides de liberté, d'envol... L'hiver avait frappé Fabulya en sa plénitude, la guerre aigrissait les âmes : il leur fallait à elles deux éviter les routes et les villes, trouver un refuge. C'est alors que, sous le doux couvert des ramures céruléennes de la Forêt Bleue leur parvint un miracle : Alliéa, la reine mère de Nascarian. La cousine de Nolshira, qui ignorait jusqu'à son existence et ne put apprendre davantage de cette apparition salvatrice, car il fallut que, quelques temps plus tard, la douce reine d'autrefois les quittât pour s'en retourner en Éden. Dans la forêt, elle les mena jusqu'au repère des rebelles, parmi cette famille inconnue de la noiraude. Là, elle y rencontra, en plus de ceux qui navigueraient à ses côtés bien des lustres a posteriori, les plus hautes instances nascariennes et nicariaines, ainsi que Néralos, qui devait abdiquer tout pouvoir sur
(« Ce pays ne me voit pas comme son prince. »)
la contrée de Daribad, dont il était, légalement, l'héritier... et il y avait Harumi... Harumi. Un ami, de tout temps, avec qui elle partageait bien plus de points communs qu'avec les oiseaux : dans ses premières années, fourrure fuligineuse, si vif, si doux... comme elle... Avec un petit sourire triste, elle se remémore son sourire. Il est son seul ami d'enfance, le seul qui eut son âge. Il leur avait suffit de se voir dès leurs trois ans pour s'attacher l'un à l'autre, ne plus se séparer. Il avait suffit de ce regard qu'ils avaient échangé à l'entrée du repère, et fut scellée l'une de ces histoires qui ne peuvent se dissoudre et dont se sont inspirés les jusqu'à ce que la mort nous sépare. Chaque instant passés en sa compagnie lui reviennent, avec cette impression de toujours en omettre ; il lui semble le connaître depuis toujours, avant même ses premiers jours, comme si toute antériorité n'avait été que rêve.

En plus de cette âme sœur, elle se saisit d'amitié pour tant d'autre sous le toit des appartements rebelles que, peu à peu et sans la quitter vraiment, les souvenirs qu'elle avait de ses parents cessèrent de la hanter. Ils devenaient une présence chaleureuse en son cœur, source de nostalgie paisible – étrange, certes, à son âge qui devait être celui des découvertes, mais inoffensive et qui faisait une partie de son charme doux et distrait. Elle avait connaissance des horreurs que la guerre commettait au dehors, mais cela semblait ne pas être de son monde, de cette petite farïd qui vite abandonna toute idée de grandir, séduite par le calme de l'enfance. Aussi ne regrette-t-elle jamais de ne pas avoir eu de poussée de croissance : comme quoi les souhaits tentent-ils souvent de s'exaucer quand l'enfant espère. Parmi ses connaissances les plus proches de l'époque se trouvaient Arielle, véritable seconde mère à son égard, Kira, noiraude persévérante avec qui ses ballades devenaient aventures, et Warui. La Warui.

ELLE SE RAPPELLE NÉRALOS, comme elle l'avait respecté et déifié pour son attitude pacifiste et sa mansuétude distraite... jusqu'à cette journée... Un triste jour de pluie, où elle ne pouvait sortir, une patte enfermée dans une attèle ; l'époque de ses premiers os brisés. Mais bien malgré ces derniers, elle faillit se relever pour étreindre le vert farïd quand elle le vit franchir le seuil de la chambre, venu lui porter compagnie. La petite de dix ans s'était donc contentée de se redresser contre ses oreillers et d'étendre devant elle ses bras, dans un geste d'invitation.
    ' Nera ! s'exclama-t-elle. J'ai failli attendre !
    - J'avais à faire, petit ange. ' décréta-t-il, bien que sans s'avancer.
Laissant tomber ses bras sur les couvertures, elle ne manqua de le lui faire remarquer, la mine curieuse. Alors Néralos s'assit à son côté, un chiffon étrangement plié sur ses genoux. Il en avait défait un plis, d'où parut la petite tête toute humide d'un oisillon blanc, sous le regard pétillant d'admiration de la noiraude.
    ' Tu m'excuseras d'avoir tant tardé ? '
Elle ne put que sourire, émerveillée, cependant qu'il lui explique comme l'adorable boule de plumes s'était empêtrée dans la boue du sentier, sifflant de l'aide, comme il l'en avait sorti avant de la laver à l'eau chaude. Peu à peu, Nolshira voyait l'oisillon sombrer dans le sommeil, ne sachant quel nom lui donner. Elle leva sa bouille souriante et ingénue vers son grand ami, avant de murmurer, songeuse, qu'elle avait toujours été sa préférée.
    ' Parce que je suis noire comme Axias, c'est ça ? '
Le sourire léger de l'adolescent s'acidifia pour disparaître tout à fait dans un rictus âcre qu'il s'efforça de cacher à l'enfant. Plusieurs fois il tenta de parler, ses mots étranglés avant même qu'il ne les ait pensés. D'un mouvement nerveux du chef, il déglutit, inspira longuement avant de soupirer. Trois ans venaient de s'écouler depuis le drame. Depuis qu'Axias avait choisi de mourir de la main d'Azera. Niiz ne le savait, mais ce triste jour était le troisième anniversaire de mort de l'aimée du vert... et elle avait visé juste en parlant de la ressemblance physique qu'elle partageait avec sa cousine.

Elle retrouva le farïd le lendemain, éploré, rongé par un profond regret. Toujours elle garderait ses mots en mémoire, quand, innocemment, elle vint poser sa petite main sur l'épaule de l'éphèbe. J'ai fait quelque chose de mal. Néralos avait alors 15 ans. À 15 ans seulement, il avait commis l'irréparable et avait entraîné dans ses affaires une gamine de 10 ans qui ne connaissait rien de la débauche.
Âgé d'une quinzaine d'années, Néralos allait devenir père.

Cet épisode de sa vie avait transfiguré la fillette ; plus adulte, jamais elle n'eut à déplorer le choix qui en résulta, ni le poids qu'elle eut alors à porter. Son attitude ne trahit néanmoins pas le farî'disos, qui – et elle prit soin de s'en assurer – devint exemplaire aux yeux de tous ; calme et réfléchi, il avait tout d'un meneur, mais n'avait pourtant su taire son comportement suicidaire. Dix ans après qu'elle eut rejoint les siens, il aida à la reconstruction de Nascarian ; Azera en était maintenant la souveraine, Minla était morte avec l'hiver. La Guerre était finie. Niiz avait 13 ans.

À NASCARIAN elle se découvrit une passion dévorante pour les arts magiques. Tout naquit un jour d'été, où la jeune farïd avait pris conscience de chaque son qui l'environnait ; le carillon qu'elle avait pendu aux branches, les criquets, les oiseaux, le vent dans les feuillages. Et alors qu'elle fermait les yeux, elle sentit un fourmillement s'emparer d'elle. L'adolescente s'était redressée sur ses coudes, l'esprit embrouillé de pensées légères qui firent naître de l'herbe ondoyante un nuage de rosée qu'elle parvint à manipuler. Elle la laissa se condenser dans une petite fiole qu'elle couru montrer à tante Arie, toute sourire. Sur sa route, elle croisa un farî'disos aux grands airs d'idéaliste et à la fourrure paille. Les yeux gris et pâles, une cicatrice lui barrait le visage depuis la racine des cheveux jusqu'au museau. Tous deux s'arrêtèrent dans ce qu'ils faisaient pour s'observer longuement, se trouvant l'un et l'autre effroyablement familiers. La tension était telle que quand le mâle s'adressa à elle, sa prise sur la fiole se resserra tant et si bien qu'elle se brisa dans la paume de la pubère.
    ' Zemora... ?
    - Papa... '
Puis, hoquetant sous l'émotion, le murmure devint cri : « Papa ! », peut avant qu'elle ne se jetât dans les bras de son père.

À ses côtés, elle mêla magies et sciences, commença à divaguer au rythme des chimères paternelles... au grand dam d'Arielle. Nolshira perdait son sens de la logique au contact de Shile, sans oublier, pourtant, ses responsabilités. Sa personnalité s'affirmait, ainsi que son indépendance. Quand elle eut le malheur malencontreux de faire exploser une aile complète du château, Niiz ne fut pas la plus sermonnée du duo et son père garderait longtemps
(« Ces foutues brûlures ! J'en ai encore le poil roussi rien que d'y penser... »)
le souvenir de la réprimande de la reine mère.
Il fallut six ans avant que Nolshira ne retouchât à un outil.

SIX ANS... jour maudit frappé par la mort. Niiz sentait la Chute lui asperger le visage jusque sur la berge, où, assise contre Harumi, elle avait posé sa tête contre son épaule, distraite. Le son de l'eau bruissait sur les pierres plus qu'il ne les frappait. Elle revit cet instant, dont chaque image se détache distinctement sur sa mémoire. Personne ne savait où le couple s'était rendu, dès l'aube. Elle prit la main de son amant dans la sienne, riant comme une enfant tandis qu'elle tentait d'escalader la paroi rocheuse. Elle se rappelle de l'eau glaciale du printemps lui coulant dans le dos, de la peur la saisissant quand elle fut, l'espace d'un instant, aspergée au visage. La pierre qui glissait. La chaleur du noir farïd quand il la rejoignit. L'herbe humide à laquelle elle s'accrocha. Elle se hissa sur l'une des larges roches de la cascade, fière d'avoir su taire son vertige. Trempée et riante, elle tendit ses bras au noiraud, l'étreignit avec force. Niiz regardait encore la chute des eaux quand elle sentit Harumi resserrer brusquement son étreinte sur ses épaules. Tous deux faillirent en choir dans les remous. Sans comprendre, elle vit la chemise de son aimé se teindre de rouge... Une flèche fichée dans l'épaule.

Pris en embuscade et sans armes, la tournure que prirent les évènements était tout à leur désavantage. La farïd se sentit poussée à l'eau par son amant, échappa à un trait. Elle ne put que hurler son désarroi quand, mortellement touché, Harumi tomba. Désespérée, elle nagea jusqu'à lui qui s'accrochait à la vie. Sur la rive, un arbalétrier les défendait, tirant dans les feuillages en expert. Plusieurs reçurent de ses flèches, fuirent. Un s'affala dans les ramures où il était perché, sans vie, la gorge percée ; la flèche s'était perdue dans le bras d'un autre. Elle, tirait le corps du farïd jusqu'à terre, priait pour qu'il vécût, respirât. Tout espoir fut vain. Une main se posa sur son épaule.
    ' Niiz... (à la voix de Néralos, elle étouffa un sanglot, enfouit son visage dans la chemise du défunt) Viens. C'est fini, maintenant-
    - NON ! hurla-t-elle. Non, rien n'est fini ! Va à Daribad, et ARRÊTE ÇA ! '

Elle avait bondit, agrippé le viride farî'disos, le secouait, avant de s'écrouler à terre. « Arrête ça... arrête ça... » répétait-elle.
    ' Niiz, commença-t-il, peiné. Niiz ! Ce pays ne me voit pas comme son prince ! '
Il détourna les yeux, pudiquement, avant de murmurer comme il le comprenait.

Elle avait trouvé refuge dans les études, la mécanique, sans fuir vers l'avant comme le faisaient son père ou son cousin, s'absentait parfois des jours durant, parlait peu. Sans surprise, les siens ne la voyait qu'aux heures communes. Ce que tous prenaient bien soin d'ignorer, c'était qu'elle se rendait régulièrement en ville pour s'occuper d'Ouma, la jeune mère d'un farî'disos de 9 ans à cette époque : Noah, fils de Néralos. Le temps passant, sa passion pour la technologie épris bien d'autres sur Sybala ; ainsi la petite fille qui n'aimait pas la guerre fini-t-elle par dessiner des armes. Des arbalètes, surtout, puis à poudre. À un, deux, trois coups. Au format toujours plus petit, bientôt à peine plus longues que le bras, et légères. Un, deux, trois... Kira s'en était allée. Elle était seule, à présent. Les souverains se succédaient sur le trône, changeaient tant et tellement qu'elle avait fini par abandonner toute création relationnelles avec eux, fascinée par ses découvertes. Shilependy était mort voilà bien longtemps, mais toujours sa flamme vivait, alimentée par les bons soins de sa fille immortelle, toujours jeune ; figée à ses 19 ans. Mais tout allait pour le mieux. Michë, Keiko et Warui lui faisaient de la compagnie... quand la Grande Bleue n'était pas occupée à la forge. Fanatique, va... Presque autant qu'elle, en fait. Il arrivait aussi à la Richarde d'entamer la conversation avec un drow marchand de Volky.
XVI ème siècle. Niiz rêvasse sur des croquis de bateaux volants...

1587 FIT SE LEVER UN VENT DE HAINE dans le cœur autrefois si serein de Nolshira. Il fut difficile d'assurer qu'elle ne s'était pas préparé à cette guerre auparavant tant les plans et armes qu'elle exposa étaient élaborés, simples, complets. Sa magie avait été perfectionnée au mouvement près, la farïd devenue, dans le plus grand secret, signeuse de grand talent, compensant la magie des sons qu'elle avait déjà cherché à acquérir à 13 ans. Armée de serpes et d'explosifs, ce n'est pas cet attirail inusité qui capta l'attention de ses proches, mais ses bracelets à grelots, dont elle semblait se repaître des carillons. Cruelle, elle proposa d'attaquer depuis les champs.

La nuit précédant le massacre fut celle où elle versa le plus de sang, égorgeant le plus de mâles qu'elle put tandis qu'ils dormaient, leur sang teintant les blés. Combien devraient ainsi mourir pour racheter la mort de son aimé ? Une part d'elle-même se révulsais contre chaque coups de serpe qu'elle asséna sous le couvert de la nuit. Ils dormaient. Dormaient. Dormaient... Quels rêves avait-elle tranchés avec les carotides ? Combien de familles avait-elle déchiré en une nuit ? Elle avait été l'Eclair, Warui serait le Tonnerre, le véritable Orage. Ses meurtres laissèrent le champ libre à l'avancée nascarienne. La victoire sur Daribad fut écrasante. Et Niiz, apaisée, aurait déjà pu porter le sobriquet de Maln'synyramirnaya.

AUJOURD'HUI, elle doute. De son succès, du calme qu'elle se construisit. Elle se souvient du bateau, des voyages qu'elle fit à son bord en tant que navigatrice. Le froid de l'azote quand elle traça ses larmes. La guerre avait fait fuir les descendants cachés de Néralos à Fabulya – grossière erreur quand on sait ce qu'il leur arriva pour avoir tenté de sauver un paysan par magie. De cette effusion sordide de sang ne survécurent que deux jeunes be'arlan, Flor et Nube, dont elle s'était faite la marraine. L'argent manquant pour assurer la vie des deux enfants qu'elle n'avait jamais eu, elle mit fin au temps d'indépendance qui l'avait autrefois liée aux Grands de Nascarian. C'est pourquoi elle s'est jointe à la piraterie, côtoyant Warui, capitaine, et sa progéniture, ainsi que Xena, seconde.
Mais la Vérité est fille du Temps : tous deux semblent tout près de la rattraper.
De nombreux squelettes désireraient forcer la porte de leur placard...

Jouer les filles de l'air ne suffit pas toujours.

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Message  Warui & cie Lun 2 Aoû - 16:09

Nyah ma puce!
J'ai envie de jouer......
Et encore et encore j'adore ton écriture =3
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Message  Niiz Lun 2 Aoû - 22:16

Je meure d'envie de la jouer... Si ça continue, je vais finir ma part au niveau de la fiche Flor & Nube et m'attaquer à Dante ! (ça ferait du triple compte dès le début... jusqu'à la fin, le reste ne sera qu'en pnj... j'espère...)
La police, c'est Times New Roman. //sort//
\\revient\\ Hé, encore merci ! ^^
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Message  Warui & cie Ven 20 Aoû - 16:17

J'ai déjà un compte à multiple PNJs... je suis donc pire que toi
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